Par ses effets, le feu est un agent de destruction aussi bien pour les hommes et leurs activités, que pour l’environnement.
=> Les atteintes aux hommes, aux biens et aux activités
Parmi les hommes, les plus touchés sont les sapeurs-pompiers, qui payent parfois un lourd tribut en protégeant les forêts et les populations exposées aux incendies. Leur travail est d’ailleurs efficace puisqu’on déplore rarement, en France, de victimes de feux de forêt parmi la population. Les habitations, et plus particulièrement celles implantées dans les zones forestières, présentent une forte sensibilité aux feux. La destruction de zones d’activités économiques et industrielles, ainsi que des réseaux de communication, entraîne généralement un coût important et des pertes d’exploitation.
=> Les atteintes à l’environnement
L’impact d’un feu de forêt sur la faune et la flore est lié à son intensité et à l’intérêt biologique que présentent les espèces concernées. Un incendie a des conséquences immédiates (modification du paysage, disparition d’animaux ou végétaux, parfois appartenant à des espèces rares), mais également à plus long terme, si l’on considère les temps nécessaires à la reconstitution des biotopes.
Parmi la faune, les reptiles et animaux rampants sont les plus touchés, car ils ne peuvent fuir les flammes comme les oiseaux et le gibier. Les conséquences sur les sols sont déterminées par la quantité d’humidité qu’ils contiennent et la présence de matières organiques.
Ils peuvent être affectés par une perte d’éléments minéraux comme l’azote, mais le principal problème est la dégradation de la couverture végétale. Elle peut être à l’origine d’un accroissement du ruissellement, d’où un risque d’érosion important. Enfin les paysages subissent d’importantes modifications, soit par l’absence de végétation, soit par la présence de nombreux arbres calcinés.
Le reboisement permet de cicatriser un paysage en reconstituant des masses vertes, mais les ambiances originelles des forêts sont très difficiles à restaurer.